Quelles sont les principales exigences des microbrasseries en matière d'air comprimé et d'azote?
Chaque fois que de l'air comprimé ou des gaz industriels, tels que l'azote, entrent en contact direct ou indirect avec des aliments, la pureté et la qualité de ces gaz sont essentielles. Dans de nombreux pays, des normes réglementaires ou industrielles strictes encadrent ces exigences.
La bière ne fait pas exception, il est donc crucial de s'assurer qu'aucun contaminant, tel que l'huile, l'humidité ou des particules, ne soit introduit au cours du processus de brassage.
Pour prévenir efficacement ce risque, il est recommandé d'utiliser un équipement adéquat. Par exemple, un compresseur sans huile, conformément à son nom, assure qu’aucune huile ne compromettra la qualité de votre bière.
La mesure n'est pas indispensable ; un compresseur à injection d'huile est acceptable s'il est lubrifié avec une huile alimentaire de bonne qualité.
Quant aux autres contaminants potentiels, le traitement approprié de l'air est essentiel. Cela signifie utiliser un sécheur pour éliminer toute humidité et des filtres de traitement pour éliminer d'autres contaminants, tels que les bactéries, les résidus de malt et les particules.
Comme l'azote est tiré de l'air comprimé, aucun traitement complémentaire n'est nécessaire. Une bonne qualité de l'air entrant garantit une bonne qualité de l'azote.
En Europe, l'azote alimentaire doit être pur à 99% minimum, mais les brasseries visent souvent une pureté de 99,5 % à 99,9 %, ce qui est facilement réalisable avec un générateur sur site.
Avec un tel niveau de pureté, la qualité ne devrait jamais être remise en cause, y compris pour les bières artisanales de très haute qualité.